Il y a quelqu'un?

Perdu? Mais bienvenue... Oh, pas d'inquiétude, on a plein d'histoires à raconter, assis toi là, tu verras, tu ne vas pas t'ennuyer. Et demain matin, on te raccompagne. Promis. Peut-être. Si tu veux toujours partir.

15.11.11

Friends!

Novembre est là et We are the Birds a maintenant un pied en France et un pied en Angleterre. Londres traite bien Lili, qui écrit plein de nouvelles choses.

Sinon, la promotion Tour de Chauffe 2011 touche à sa fin, et ce sera bientôt l'heure du festival. Nous jouerons le Vendredi 25 Novembre aux Arcades de Fâches-Thusmenil dans de très bonnes conditions, accompagnés de SUMO et d'Olivia Pedrolli. Venez nous voir! Le flyer est ci-dessous:



Nous avons d'autres dates de prévues, surveillez notre Myspace! 
Plein de bisous.

Tom & Lili 

4.10.11

Presse papier - Pepperback

Le très beau texte de Maxime Delcourt pour le magazine Pepperback...
(merci Maxime! Un vrai plaisir de te rencontrer)


"Programmé dans la sélection des « Jeunes découvertes de l’Aéronef », sélectionné pour la session 2011 de Tour de Chauffe, We Are The Birds est en train de faire son petit bout de chemin. On en profite pour les rejoindre et partager une belle petite ballade en leur compagnie.

«Un après-midi ensoleillé dans un parc, Thomas courait, je faisais du vélo, par hasard on s’est rentré dedans. On a discuté. C’est là que tout a commencé,»
explique Lili, moitié féminine de We Are The Birds, en préambule à une intrigante et passionnante interview. L’histoire a tout du beau conte moderne, elle est digne des plus belles séries hollywoodiennes.

Sauf qu’ici, tout est faux. Les prémices de leur rencontre sont tout autres, mais nous n’en saurons pas plus. Thomas et Jessica ou Billy et Lili, puisque tels sont leur surnom, s’amuse à duper, d’une version à chaque fois différente, l’intervieweur. Ce caractère original s’entend jusque dans leur surnom, «ils n’ont pas vraiment de signification, ils se terminent de la même façon tout simplement,» nous explique Thomas, heureux semble t-il de ce côté burlesque.  N’y voyez donc rien de mystique.

En plus de cette relative décontraction, tout semble être allé très vite pour eux, «on a commencé à jouer avant de trouver un nom de groupe, on cherchait quelque chose d’organique, en rapport avec la nature et la terre.» Ainsi n’acquit We Are The Birds. Patronyme mystérieux et envoutant. «Cela reflète un peu ce qu’on fait : une  folk-électro western un peu cosmique». Un paysage musical inaccoutumé enrobé d’histoires verdoyantes, sauvages ou urbaines. «Il y a un gros boulot effectué au niveau des paroles, sur le sens que l’on souhaite donner», insiste Thomas avant de rajouter, toujours dans une veine distrayante, «Je ne comprends rien à l’anglais. Lili travaille donc beaucoup ses textes et me les explique ensuite.» Après un petit débat improvisé sur ce possible progrès en anglais, l’interview dérive agréablement dans tous les sens. Chacun place sa petite phrase, pense tout haut ou pose sa petite question: «T’as pris ta place pour The Do?», «C’est quoi ton plus beau concert ?» et «à Lille il y a quoi en ce moment?», «bizarre que Yann Tiersen joue avec Syd Matters».

Situation anecdotique, on vous l’accorde, mais atypique. On sent que les deux personnages travaillent perpétuellement et partagent sans cesse. Au beau milieu d’une question, ils n’hésitent pas à sortir des sentiers battus  pour affirmer qu’il serait plaisant que telle ou telle sonorité soit utilisée dans un prochain morceau. «On écoute beaucoup en amont, on se partage beaucoup d’influences : le but étant de mêler pleins de sonorités différentes qui, selon nous, bercent le quotidien ,» et ça s’entend, clairement et assez superbement. Car dans leur univers, les bases sont pures comme de l’eau de source. Ensemble, ils donnent naissance à des images stupéfiantes et poétiques, parsemée de poudre de perlimpinpin, nous emmenant aisément de l’autre côté de la route. De l’autre côté du ciel.

D’une culture musicale que l’on devine extra-large, «le genre de musiques auxquelles je serait fermée? Je pense, honnêtement, qu’il n’y en a pas» s’interroge Lili avant d’ajouter que chez elle, «il y a un peu de tout, du hip hop, du rock, de l’électro,….» Difficile donc de deviner exactement ce qui pourrait se cacher dans leur baladeur à la célèbre pomme. Difficile également de les classer, eux qui refuse d’être enfermés à double tours dans une petite boîte. «Ça veut dire quoi folk après tout?» Le groupe aime manipuler et exciter les sens jusqu’à créer leurs envolées. Un voyage à l’allure d’un manège enchanté où l’inconnu et l’étranger se côtoient et se murmurent ce que personne n’ose prononcer.  

«Après c’est sûr qu’en étant à deux on ne peut pas non plus balancer les violons» relativise Thomas en référence à la diversité musicale du groupe. «Quand on compose, Thomas fait toujours très attention à créer des sons qui peuvent enrichir le morceau mais dès qu’il sent que ce son ne va pas apporter quelque chose d’intéressant il l’enlève.» On comprend alors que le groupe aime la musique dans son plus simple appareil, que si une chanson peut se réduire à la simple dualité piano/voix ou guitare/voix, alors c’est un formidable morceau.

D’ailleurs Thomas l’avoue fièrement il «aime le minimalisme, tous ces groupes qu’on ne peut classer.» Elle bercée au disco, «alors que je n’aime pas du tout cela,» lui au Beatles, n’ont qu’une envie : exprimer leur personnalité à travers un univers sincère et émotif. Exprimant la volonté de mettre en commun les talents, tant vocaux que musicaux. C’est cette mise en adéquation de la voix, des timbres, de la musique qui les rapprochent et définissent le mot d’ordre  du groupe: le travail. Leitmotiv des deux protagonistes, répété à l’envi comme un mantra et exécuté, en toute situation, dans leur pratique.
 
Conscient d’être, quelque part, un peu chanceux de ce qui leur arrive, «on s’est trouvé au bon endroit au bon moment avec la bonne personne,» le groupe avance en connaissant le chemin. Ni luxe ni apparat, seule la perspective et la minutie d’un travail qui en met plein la vue. Le reste est affaire d’imagination. Car leur histoire est à interpréter selon notre expérience, nos goûts ou notre perception des choses. La meilleure des façons, certainement, de trouver l’alchimie entre une histoire et une atmosphère.

Du fond de leur hutte, We Are The Birds s’envole actuellement vers l’écriture d’un premier E.P à l’imaginaire déclinable à l’infini: «On y travaille beaucoup et ça devrait s’accentuer dans les prochains mois. On a beaucoup de choses dans le tiroir. Cela nous permet d’alimenter régulièrement notre set.» Autant dire que l’impatience se niche à grande vitesse dans nos têtes curieuses afin de découvrir ce qui se cache dans ce tiroir fantasmé. Aucune trace de pollution dans cet havre tourné vers la pureté, mais bien une idée du voyage. 

Faites de beaux rêves."

Maxime Delcourt

22.9.11

Everything but bored

Cette semaine de résidence au Nautilys  

DECHIRE TOUT

So much work. 
So much fun. 
Et puis on apprend tellement aussi.

On sera:
Le 28 septembre au Biplan de Lille
Le 30 septembre au Nautilys de Comines.

Tu viens?



10.9.11

Septembre

En Septembre on est chargés. Dans tous les sens du terme.

5.7.11

"Five Songs: A Home-recording"

Five Songs est une démo enregistrée à la maison, ou pour être plus exacte, dans le salon d'Emmanuel Catty, un ingénieur-son qui travaille plutôt sur les concerts live mais qui nous a accompagné pour un premier essai afin de créer une petite démo à envoyer aux salles ou distribuer aux amis. Il a passé beaucoup de temps à mixer et mastériser les morceaux et nous sommes vraiment reconnaissants de son travail, de sa patience et de sa gentillesse.

Nous avons pris les morceaux comme nous les faisions en live, sans travailler plus la composition, c'est un peu notre baptême de l'enregistrement et ça nous a appris pas mal de choses à faire ou ne pas faire. On est contents du résultat en tout cas, même si en tant que musiciens, on veut toujours tout changer, améliorer, refaire tour à tour. Il faut considérer ces morceaux comme des polaroids, faits avec amour, mais qui ont déjà commencé à évoluer ces deux derniers mois en concert. Voilà! Bonne écoute :)
Bises. Lili.

4.7.11

June Catchup #2

Suite et Fin!

En Juin nous avons été invités pour la fête de la musique par le Caf&Diskaire avec Lord Thomas Von Jefferson, Tony Coates, Sam Nolin, Le Coq, Ellis Bell et Nuage Nuage. Je connaissais seulement Nuage Nuage avec qui nous allions jouer plus tard au Pop In à Paris.

Comme c'était un mardi soir, nous sommes arrivés seulement vers 19h et nous avons raté les deux premiers solo acts, mais ceux de Sam Nolin et du Coq étaient de très bonnes surprises. Je vous invite à jeter une oreille à leur MySpace respectivement ici et ici.

Ça fait toujours plaisir de découvrir des chanteurs ou groupes français qui chantent dans leur langue avec succès soit pour moi: qui peuvent écrire des chansons aux paroles riches, pleines de force et de douceur, de jeux de mots, qui jouent avec les sons et les significations. La grande majorité des chanteurs français que j'écoute sont un peu poètes de la langue avant tout.

Comme Brel et Barbara (évidemment), Colette Magny et beaucoup de choses des 60s (même si je rigole bien de la niaiserie de certaines chansons yéyé qui tournent sur mon vinyle: Françoise Hardy chérie, oui, je parle de toi) mais aussi Mathieu Boogaerts, Dick Annegarn, Camille, Poney Express, Émilie Simon, Mathieu Chedid, Arlt, Brigitte, et... jetez moi des pierres mais moi j'ai vraiment bien aimé l'album de Camelia Jordana. Et si.

Bon, vu que ce qui vous intéresse vraiment dans le paragraphe précédent c'est la jolie Françoise Hardy, là:


Sinon, fin juin, on était aussi en mode road-trip avec les membres de Nuage Nuage pour descendre à Paris faire un concert au Pop In. Le lieu était blindé - genre - tu avais littéralement du mal à bouger ton corps pour passer d'une salle à l'autre, et commander une bière = tu oublies :) On a vraiment passé une bonne soirée en tout cas, Tom a joué un peu de batterie sur des morceaux de Nuage Nuage (l'infidèle) et on a papoté avec la faune parisienne (qui ne sont pas tous pressés/désagréables/avec un accent posh: qui l'eut cru?).

Ce qui était tout de suite moins sympa; c'est de rester coincé dans les bouchons la nuit, oui, tu as bien lu, la nuit. Et de minuit à 3h du mat au moins, sans rire. Heureusement on a fait des jeux, on a râlé, fumé, on s'est moqué des devantures des magasins. Bref, on s'est occupés. Du coup, le temps de rentrer changer de voiture à Béthune, et de faire la route vers Lille, Tom, Ben et sa copine, ainsi que moi on est rentré à 4h30 du mat. "Don't talk to me about tired, you don't fucking know tired." Surtout que je n'avais franchement pas dormi la nuit d'avant. Bref :)

Deuxième effet kiss-cool comme dit un homme très sage dont je ne citerais pas le nom ici pour préserver son très précieux anonymat, en rentrant mon proprio avait eu la bonne idée de changer une des clés de la lourde porte en bas de mon petit immeuble, sans prévenir, en glissant les clés sous nos portes respectives, l'après-midi précédent. Quand j'étais à Paris bien sûr. Ce soir là, mes voisins ont donc fermé la porte du bas avec la nouvelle clé et looooongtemps après, yours truly est donc rentrée chez elle. Porte fermée. Et il s'est mis à pleuvoir bien sûr.

Ah, cette journée était folklorique mais géniale :)

Bises.

June Catchup #1

Avec les beaux jours, vive les concerts sauvages! Pique niques informels/petits concerts acoustiques pour les copains et ceux qui veulent venir farnienter sous les rayons paresseux. On les poste sur Facebook juste le jour avant, c'est une formule sympa et pas prise de tête, j'aime bien. Une petite Lomo de Laurent: (on sent bien le soleil non? :p)


Et quelques photos de Croytaque que je trouve vraiment belles:




Plein de bises!
Lili