Il y a quelqu'un?

Perdu? Mais bienvenue... Oh, pas d'inquiétude, on a plein d'histoires à raconter, assis toi là, tu verras, tu ne vas pas t'ennuyer. Et demain matin, on te raccompagne. Promis. Peut-être. Si tu veux toujours partir.

4.7.11

June Catchup #2

Suite et Fin!

En Juin nous avons été invités pour la fête de la musique par le Caf&Diskaire avec Lord Thomas Von Jefferson, Tony Coates, Sam Nolin, Le Coq, Ellis Bell et Nuage Nuage. Je connaissais seulement Nuage Nuage avec qui nous allions jouer plus tard au Pop In à Paris.

Comme c'était un mardi soir, nous sommes arrivés seulement vers 19h et nous avons raté les deux premiers solo acts, mais ceux de Sam Nolin et du Coq étaient de très bonnes surprises. Je vous invite à jeter une oreille à leur MySpace respectivement ici et ici.

Ça fait toujours plaisir de découvrir des chanteurs ou groupes français qui chantent dans leur langue avec succès soit pour moi: qui peuvent écrire des chansons aux paroles riches, pleines de force et de douceur, de jeux de mots, qui jouent avec les sons et les significations. La grande majorité des chanteurs français que j'écoute sont un peu poètes de la langue avant tout.

Comme Brel et Barbara (évidemment), Colette Magny et beaucoup de choses des 60s (même si je rigole bien de la niaiserie de certaines chansons yéyé qui tournent sur mon vinyle: Françoise Hardy chérie, oui, je parle de toi) mais aussi Mathieu Boogaerts, Dick Annegarn, Camille, Poney Express, Émilie Simon, Mathieu Chedid, Arlt, Brigitte, et... jetez moi des pierres mais moi j'ai vraiment bien aimé l'album de Camelia Jordana. Et si.

Bon, vu que ce qui vous intéresse vraiment dans le paragraphe précédent c'est la jolie Françoise Hardy, là:


Sinon, fin juin, on était aussi en mode road-trip avec les membres de Nuage Nuage pour descendre à Paris faire un concert au Pop In. Le lieu était blindé - genre - tu avais littéralement du mal à bouger ton corps pour passer d'une salle à l'autre, et commander une bière = tu oublies :) On a vraiment passé une bonne soirée en tout cas, Tom a joué un peu de batterie sur des morceaux de Nuage Nuage (l'infidèle) et on a papoté avec la faune parisienne (qui ne sont pas tous pressés/désagréables/avec un accent posh: qui l'eut cru?).

Ce qui était tout de suite moins sympa; c'est de rester coincé dans les bouchons la nuit, oui, tu as bien lu, la nuit. Et de minuit à 3h du mat au moins, sans rire. Heureusement on a fait des jeux, on a râlé, fumé, on s'est moqué des devantures des magasins. Bref, on s'est occupés. Du coup, le temps de rentrer changer de voiture à Béthune, et de faire la route vers Lille, Tom, Ben et sa copine, ainsi que moi on est rentré à 4h30 du mat. "Don't talk to me about tired, you don't fucking know tired." Surtout que je n'avais franchement pas dormi la nuit d'avant. Bref :)

Deuxième effet kiss-cool comme dit un homme très sage dont je ne citerais pas le nom ici pour préserver son très précieux anonymat, en rentrant mon proprio avait eu la bonne idée de changer une des clés de la lourde porte en bas de mon petit immeuble, sans prévenir, en glissant les clés sous nos portes respectives, l'après-midi précédent. Quand j'étais à Paris bien sûr. Ce soir là, mes voisins ont donc fermé la porte du bas avec la nouvelle clé et looooongtemps après, yours truly est donc rentrée chez elle. Porte fermée. Et il s'est mis à pleuvoir bien sûr.

Ah, cette journée était folklorique mais géniale :)

Bises.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Et toi? Tu en penses quoi?