Perdu? Mais bienvenue... Oh, pas d'inquiétude, on a plein d'histoires à raconter, assis toi là, tu verras, tu ne vas pas t'ennuyer. Et demain matin, on te raccompagne. Promis. Peut-être. Si tu veux toujours partir.
Novembre est là et We are the Birds a maintenant un pied en France et un pied en Angleterre. Londres traite bien Lili, qui écrit plein de nouvelles choses.
Sinon, la promotion Tour de Chauffe 2011 touche à sa fin, et ce sera bientôt l'heure du festival. Nous jouerons le Vendredi 25 Novembre aux Arcades de Fâches-Thusmenil dans de très bonnes conditions, accompagnés de SUMO et d'Olivia Pedrolli. Venez nous voir! Le flyer est ci-dessous:
Nous avons d'autres dates de prévues, surveillez notre Myspace!
Le très beau texte de Maxime Delcourt pour le magazine Pepperback... (merci Maxime! Un vrai plaisir de te rencontrer)
"Programmé dans la sélection des « Jeunes découvertes de l’Aéronef », sélectionné pour la session 2011 de Tour de Chauffe, We Are The Birds est en train de faire son petit bout de chemin. On en profite pour les rejoindre et partager une belle petite ballade en leur compagnie.
«Un après-midi ensoleillé dans un parc, Thomas courait, je faisais du vélo, par hasard on s’est rentré dedans. On a discuté. C’est là que tout a commencé,» explique Lili, moitié féminine de We Are The Birds, en préambule à une intrigante et passionnante interview. L’histoire a tout du beau conte moderne, elle est digne des plus belles séries hollywoodiennes.
Sauf qu’ici, tout est faux. Les prémices de leur rencontre sont tout autres, mais nous n’en saurons pas plus. Thomas et Jessica ou Billy et Lili, puisque tels sont leur surnom, s’amuse à duper, d’une version à chaque fois différente, l’intervieweur. Ce caractère original s’entend jusque dans leur surnom, «ils n’ont pas vraiment de signification, ils se terminent de la même façon tout simplement,» nous explique Thomas, heureux semble t-il de ce côté burlesque. N’y voyez donc rien de mystique. En plus de cette relative décontraction, tout semble être allé très vite pour eux, «on a commencé à jouer avant de trouver un nom de groupe, on cherchait quelque chose d’organique, en rapport avec la nature et la terre.» Ainsi n’acquit We Are The Birds. Patronyme mystérieux et envoutant. «Cela reflète un peu ce qu’on fait : une folk-électro western un peu cosmique». Un paysage musical inaccoutumé enrobé d’histoires verdoyantes, sauvages ou urbaines. «Il y a un gros boulot effectué au niveau des paroles, sur le sens que l’on souhaite donner», insiste Thomas avant de rajouter, toujours dans une veine distrayante, «Je ne comprends rien à l’anglais. Lili travaille donc beaucoup ses textes et me les explique ensuite.» Après un petit débat improvisé sur ce possible progrès en anglais, l’interview dérive agréablement dans tous les sens. Chacun place sa petite phrase, pense tout haut ou pose sa petite question: «T’as pris ta place pour The Do?», «C’est quoi ton plus beau concert ?» et «à Lille il y a quoi en ce moment?», «bizarre que Yann Tiersen joue avec Syd Matters».
Situation anecdotique, on vous l’accorde, mais atypique. On sent que les deux personnages travaillent perpétuellement et partagent sans cesse. Au beau milieu d’une question, ils n’hésitent pas à sortir des sentiers battus pour affirmer qu’il serait plaisant que telle ou telle sonorité soit utilisée dans un prochain morceau. «On écoute beaucoup en amont, on se partage beaucoup d’influences : le but étant de mêler pleins de sonorités différentes qui, selon nous, bercent le quotidien ,» et ça s’entend, clairement et assez superbement. Car dans leur univers, les bases sont pures comme de l’eau de source. Ensemble, ils donnent naissance à des images stupéfiantes et poétiques, parsemée de poudre de perlimpinpin, nous emmenant aisément de l’autre côté de la route. De l’autre côté du ciel. D’une culture musicale que l’on devine extra-large, «le genre de musiques auxquelles je serait fermée? Je pense, honnêtement, qu’il n’y en a pas» s’interroge Lili avant d’ajouter que chez elle, «il y a un peu de tout, du hip hop, du rock, de l’électro,….» Difficile donc de deviner exactement ce qui pourrait se cacher dans leur baladeur à la célèbre pomme. Difficile également de les classer, eux qui refuse d’être enfermés à double tours dans une petite boîte. «Ça veut dire quoi folk après tout?» Le groupe aime manipuler et exciter les sens jusqu’à créer leurs envolées. Un voyage à l’allure d’un manège enchanté où l’inconnu et l’étranger se côtoient et se murmurent ce que personne n’ose prononcer.
«Après c’est sûr qu’en étant à deux on ne peut pas non plus balancer les violons» relativise Thomas en référence à la diversité musicale du groupe. «Quand on compose, Thomas fait toujours très attention à créer des sons qui peuvent enrichir le morceau mais dès qu’il sent que ce son ne va pas apporter quelque chose d’intéressant il l’enlève.» On comprend alors que le groupe aime la musique dans son plus simple appareil, que si une chanson peut se réduire à la simple dualité piano/voix ou guitare/voix, alors c’est un formidable morceau.
D’ailleurs Thomas l’avoue fièrement il «aime le minimalisme, tous ces groupes qu’on ne peut classer.» Elle bercée au disco, «alors que je n’aime pas du tout cela,» lui au Beatles, n’ont qu’une envie : exprimer leur personnalité à travers un univers sincère et émotif. Exprimant la volonté de mettre en commun les talents, tant vocaux que musicaux. C’est cette mise en adéquation de la voix, des timbres, de la musique qui les rapprochent et définissent le mot d’ordre du groupe: le travail. Leitmotiv des deux protagonistes, répété à l’envi comme un mantra et exécuté, en toute situation, dans leur pratique.
Conscient d’être, quelque part, un peu chanceux de ce qui leur arrive, «on s’est trouvé au bon endroit au bon moment avec la bonne personne,» le groupe avance en connaissant le chemin. Ni luxe ni apparat, seule la perspective et la minutie d’un travail qui en met plein la vue. Le reste est affaire d’imagination. Car leur histoire est à interpréter selon notre expérience, nos goûts ou notre perception des choses. La meilleure des façons, certainement, de trouver l’alchimie entre une histoire et une atmosphère.
Du fond de leur hutte, We Are The Birds s’envole actuellement vers l’écriture d’un premier E.P à l’imaginaire déclinable à l’infini: «On y travaille beaucoup et ça devrait s’accentuer dans les prochains mois. On a beaucoup de choses dans le tiroir. Cela nous permet d’alimenter régulièrement notre set.» Autant dire que l’impatience se niche à grande vitesse dans nos têtes curieuses afin de découvrir ce qui se cache dans ce tiroir fantasmé. Aucune trace de pollution dans cet havre tourné vers la pureté, mais bien une idée du voyage.
Five Songs est une démo enregistrée à la maison, ou pour être plus exacte, dans le salon d'Emmanuel Catty, un ingénieur-son qui travaille plutôt sur les concerts live mais qui nous a accompagné pour un premier essai afin de créer une petite démo à envoyer aux salles ou distribuer aux amis. Il a passé beaucoup de temps à mixer et mastériser les morceaux et nous sommes vraiment reconnaissants de son travail, de sa patience et de sa gentillesse.
Nous avons pris les morceaux comme nous les faisions en live, sans travailler plus la composition, c'est un peu notre baptême de l'enregistrement et ça nous a appris pas mal de choses à faire ou ne pas faire. On est contents du résultat en tout cas, même si en tant que musiciens, on veut toujours tout changer, améliorer, refaire tour à tour. Il faut considérer ces morceaux comme des polaroids, faits avec amour, mais qui ont déjà commencé à évoluer ces deux derniers mois en concert. Voilà! Bonne écoute :)
En Juin nous avons été invités pour la fête de la musique par le Caf&Diskaire avec Lord Thomas Von Jefferson,Tony Coates, Sam Nolin, Le Coq, Ellis Bell et Nuage Nuage. Je connaissais seulement Nuage Nuage avec qui nous allions jouer plus tard au Pop In à Paris.
Comme c'était un mardi soir, nous sommes arrivés seulement vers 19h et nous avons raté les deux premiers solo acts, mais ceux de Sam Nolin et du Coq étaient de très bonnes surprises. Je vous invite à jeter une oreille à leur MySpace respectivement ici et ici.
Ça fait toujours plaisir de découvrir des chanteurs ou groupes français qui chantent dans leur langue avec succès soit pour moi: qui peuvent écrire des chansons aux paroles riches, pleines de force et de douceur, de jeux de mots, qui jouent avec les sons et les significations. La grande majorité des chanteurs français que j'écoute sont un peu poètes de la langue avant tout.
Comme Brel et Barbara (évidemment), Colette Magny et beaucoup de choses des 60s (même si je rigole bien de la niaiserie de certaines chansons yéyé qui tournent sur mon vinyle: Françoise Hardy chérie, oui, je parle de toi) mais aussi Mathieu Boogaerts, Dick Annegarn, Camille, Poney Express, Émilie Simon, Mathieu Chedid, Arlt, Brigitte, et... jetez moi des pierres mais moi j'ai vraiment bien aimé l'album de Camelia Jordana. Et si.
Bon, vu que ce qui vous intéresse vraiment dans le paragraphe précédent c'est la jolie Françoise Hardy, là:
Sinon, fin juin, on était aussi en mode road-trip avec les membres de Nuage Nuage pour descendre à Paris faire un concert au Pop In. Le lieu était blindé - genre - tu avais littéralement du mal à bouger ton corps pour passer d'une salle à l'autre, et commander une bière = tu oublies :) On a vraiment passé une bonne soirée en tout cas, Tom a joué un peu de batterie sur des morceaux de Nuage Nuage (l'infidèle) et on a papoté avec la faune parisienne (qui ne sont pas tous pressés/désagréables/avec un accent posh: qui l'eut cru?).
Ce qui était tout de suite moins sympa; c'est de rester coincé dans les bouchons la nuit, oui, tu as bien lu, la nuit. Et de minuit à 3h du mat au moins, sans rire. Heureusement on a fait des jeux, on a râlé, fumé, on s'est moqué des devantures des magasins. Bref, on s'est occupés. Du coup, le temps de rentrer changer de voiture à Béthune, et de faire la route vers Lille, Tom, Ben et sa copine, ainsi que moi on est rentré à 4h30 du mat. "Don't talk to me about tired, you don't fucking know tired." Surtout que je n'avais franchement pas dormi la nuit d'avant. Bref :)
Deuxième effet kiss-cool comme dit un homme très sage dont je ne citerais pas le nom ici pour préserver son très précieux anonymat, en rentrant mon proprio avait eu la bonne idée de changer une des clés de la lourde porte en bas de mon petit immeuble, sans prévenir, en glissant les clés sous nos portes respectives, l'après-midi précédent. Quand j'étais à Paris bien sûr. Ce soir là, mes voisins ont donc fermé la porte du bas avec la nouvelle clé et looooongtemps après, yours truly est donc rentrée chez elle. Porte fermée. Et il s'est mis à pleuvoir bien sûr.
Ah, cette journée était folklorique mais géniale :)
Avec les beaux jours, vive les concerts sauvages! Pique niques informels/petits concerts acoustiques pour les copains et ceux qui veulent venir farnienter sous les rayons paresseux. On les poste sur Facebook juste le jour avant, c'est une formule sympa et pas prise de tête, j'aime bien. Une petite Lomo de Laurent: (on sent bien le soleil non? :p)
Et quelques photos de Croytaque que je trouve vraiment belles:
Fin Avril, nous avons joué au Biplan en co-plateau avec Joe et LaMachine. La soirée s'est très bien passée, malgré quelques difficultés techniques au début de notre set, mais pas grave, on a fait un petit morceau en acoustique et l'ingé-son qui s'occupait de nous (adorable) a réglé ça en deux temps trois mouvements. C'est Joe qui nous avait proposé cette date, branché par le Biplan sur notre projet, cool :)
Ce jour là il y a eu un sacré orage et en backstage c'était un plaisir parce que le lieu est en fait bien plus grand que j'imaginais, avec plein de corridors, une loge avec plusieurs canapés, une grande cuisine et un jardin. Du coup, avant et après le concert, on a aussi passé un très bon moment. Les rencontres, c'est un des trucs les plus sympas quand on fait de la musique. Bonjour je m'appelle Lili, j'ai 5 ans et je suis très mièvre :)
Sinon, vous pouvez écouter la musique de Joe sur son MySpace, il est tout seul sur scène, avec plusieurs instruments et il se sert beaucoup des loops (comme Tom) et de pistes pré-enregistrées mais ça envoie quand même. Ses chansons sont engagées et sentent la colère et le cynisme propres au rock, et en français s'il vous plaît.
C'était un peu à mille lieux de l'atmosphère plan plan et familiale de notre concert suivant, dans une grande friperie/concept store/bar du Vieux Lille: Funny Vintage. Nous étions invités par l'association Tip Toe pour leur Session musicale #1, avec plusieurs autres groupes lillois: Amélie, Marvin Hood et The Toy Commander. Tout le monde jouait en acoustique, ce qui était chaleureux et sympa, et une centaine de personnes sont venues, ça fait plaisir. En tout cas on a passé une très bonne soirée.
De nos camarades de scène, Tom a préféré la chanteuse Amélie que vous pouvez écouter sur Myspace et moi j'ai préféré le groupe Marvin Hood, avec qui on a bien sympathisé. Leur pop colorée et super fantasque m'a vraiment donné le sourire.Vous pouvez les écouter ici.
Ah! En cherchant dans mes photos, j'ai retrouvé les photos du Concert au Caf&Diskaire avec Dan&Rachel et Nan Turner. Heureusement que Croytaque est un peu le superman de la photo! Vous pouvez suivre le travail de Vivien sur son Facebook et sur son Viméo. Honnêtement, c'est une documentation exhaustive des concerts qui tourne sur le Nord, Paris et la Belgique, un bon moyen de se tenir au courant de l'actualité musicale et il fait de très bonnes photos et vidéos.
J'en mets seulement quelques unes, vous pouvez consulter l'album sur notre Facebook Fanpage ici.
En Avril, nous devions jouer au Drugstore avec deux groupes de Brooklyn. Des habitués du lieu et du quartier savent que ça fait des années qu'il y a des concerts sympas là-bas mais pas de chance: des ennuis avec de nouveaux voisins ou je ne sais pas, bref, descentes de police sur plusieurs jours etc et concert sur le point d'être annulé. C'était sans compter sur Bertrand du Caf&Diskaire, qui a volé à la rescousse la veille et a proposé que l'évènement se fasse chez lui. Cool!
J'ai beaucoup aimé Dan&Rachel avec qui nous avons joué. Ce n'est pas de la grande musique sophistiquée - fine - et les bon musiciens pourront froncer du nez à la composition des morceaux mais seigneur, quelle énergie! Ce duo est vraiment barré, frais, jouissif. Ça frappe, ça danse, ça claque des mains, ça joue des bruits de clavier tout étranges. Surtout, c'est drôle. Très drôle. Si vous comprenez l'anglais, vous allez vous prendre une bonne claque, leur songwriting es percutant, touchant, râleur. Bref, j'ai trouvé génial.
Vous pouvez les écouter sur Bandcamp ou sur Myspace, je recommande "DogShit", "TapeRecorder" et "Maria with the long legs" mais je n'arrive plus à le retrouver, vous aurez peut-être plus de chance que moi. Dan a aussi un projet solo beaucoup plus folk, plus sombre, et j'aime bien.
A cette soirée il y avait aussi Nan Turner et j'ai moins accroché mais quelqu'un m'a dit que c'était mieux d'habitude, alors, je la reverrais si j'ai l'occasion. En tout cas, c'était bien rock&roll pour une fille seule avec son Ipod (duquel elle envoyait des beats) et sa guitare électrique. Elle est ici si vous voulez jeter une oreille. Je n'ai pas de photos de ce concert, même s'il doit y en avoir sur les Facebook des gens qui sont venus nous voir. J'ai oublié! Bon :)
D'autres photos du coup, de notre concert en acoustique au Caf&Diskaire, qui était génial, et que je n'avais pas postées.
Je n'ai pas écrit depuis un petit moment, mais TROP de choses à faire pour Tom et moi! Plein de concerts ont filé depuis Avril, plein de rencontres, de sourires, de répétitions, beaucoup de nouveaux morceaux que vous avez commencé à découvrir dans nos sets (c'est vrai que nos sets sont différents à chaque concert, ça nous rend très enthousiaste de bouger les choses, faire des versions différentes des morceaux, présenter ceux qui sont en travaux etc) et puis des vidéos live tournées, des photos faites, d'autres à faire, ainsi qu'un clip!
Donc déjà, first things first: notre passage à Wéo.
Je ne vais pas mentir, c'était un peu le stress pour moi. Comprendre: Tom pas du tout :) Sérieusement, on aurait dit qu'il a fait ça toute sa vie. Public, il est prêt pour One Shot Not je te le dis. Manu Katché appelle nous hein! On n'est pas arrivé très tôt dans l’après-midi, ce n'était pas la peine. On a fait une petite visite du plateau, nos balances avec des ingés-son invisibles mais super compétents parce qu'en deux secondes cinquante, notre son était nickel. Puis on est allé boire une petite bière (oui bon). En revenant on est passé au make-up (si, si), (oui même Tom) (d'ailleurs tous les hommes du plateau, c'était une surprise pour moi - ouis je suis bien naïve) puis on a attendu sur un canapé. Quand c'était à nous, hop en scène et roulez jeunesse.
Alors ce que j'ai adoré c'est le petit coucou avant le break :)
La croix et la bannière pour moi de faire un coucou qui à l'air spontané genre, "Oui, on vient de s'installer, on est tranquillou, à tout à l'heure cher téléspectateurs". De la même manière que je suis incapable de faire genre "je-suis-trop-naturelle-devant-ton-objectif-là-tu-as-vu?"quand on prend des photos, un tout petit truc aussi simple, ça me semble un exercice piège. Ça se voit je crois :) Tant pis!
Par contre le morceau, génial. On s'entendait super bien, le son était beau, on est rentré dedans tout de suite, bref, chouette. Aucune idée d'où étaient les caméras (il y en avait plusieurs) - tant mieux - ça m'a aidé à ne pas y faire attention et je trouve que même si j'ai l'air un peu timide, franchement, ça passe. Tom a super bien joué, encore une fois, j'ai admiré son sang-froid devant une prise live et en direct.
Puis interview à la fin du morceau. Non répétée, sinon c'est trop facile. On ne savait pas les questions à l'avance, donc allez, live, sans filets. Sadly, un seul de nous deux était censé répondre (c'est bête, non?). Note personnelle: J'AI VAINCU. Mais alors là, franchement, je ne sais pas d'où sort cette Lili super posée et calme et souriante, mais je l'aime bien. Plein d'entre vous me l'on dit, ça m'a fait plaisir.
All in all, une très bonne expérience, les gens hors plateau ont été adorables. Le présentateur aimait beaucoup Queen of Bees, et c'est celle que nous avons joué. Voilà, vous savez tout! Jugez par vous même.
Je ne demande pas de mots d'amour, ni vos impressions, je sais bien que personne ne lit ce blog mais j'y écrit quand même, je m'en fiche, c'est mon petit autel à We are the Birds :)
Concert absolument génial mercredi dernier à la Malterie, le groupe pour qui on ouvrait, Horse Feathers était excellent et ses membres adorables, donc un très très bon moment. Il commence à y avoir beaucoup de nouvelles têtes dans les concerts et c'est chouette de rencontrer des gens qui nous découvrent et aiment notre musique ou qui ont entendu parler de nous :)
Horse Feathers tourner en Europe pendant encore deux semaines, si vous avez l'occasion de les voir, ne les manquez pas, ils sont vraiment super bons.
On a passé une très bonne soirée. Comme on l'a dit sur notre Fanpage, merci à tous, ceux qu'on connaissait et ceux qu'on ne connaissait pas, c'était un super concert, passé trop vite!
Heureusement il y a eu du backstage pour finir la soirée en douceur et rester un peu dans cette ambiance surréaliste.
Un grand merci aussi aux équipes de l'aéro, attentionnées, professionnelles et sympathiques même quand l'organisation a été un peu chamboulée.
Un grand merci à Manu, notre ingé son adoré, sans qui on serait un peu perdus.
Enfin merci à vous qui nous accompagnez et nous soutenez de concerts en concerts, vous saurez vous reconnaître, ça fait chaud au cœur de se sentir épaulés et entourés.
La première partie des islandais d’Hjaltalinau club de l’Aéronef, le 20 mars, venez nombreux hein! D'ailleur l'aéro a posté une bébé interview de nous sur leur page de garde, jetez un œil ICI
Une Naked Session (acoustique hein, pas tout nus) au Caf&Diskaire, le 26 mars.
Une petite interview et un morceau live sur Wéo, qu’on tourne le 29 mars.
La première partie du groupe Horse Feathers à La Malterie, le 30 mars 2011.
Super M travaille au mixage de l'EP et on postera sûrement un petit teaser bientôt :) L'enregistrement s'est vraiment bien passé en tout cas, ça va être vraiment bien.
Quelques enregistrements vidéo pour le YouTube de programmés (dès que j'ai retrouvé ma voix)
Et bien sûr! Chercher de nouveaux concerts pour les mois suivants. Plein de boulot, mais ça fait du bien qu'il se passe autant de choses. On a aussi des nouveaux morceaux, vous verrez.
Au début du mois, on a appris qu'on avait été retenus par le dispositif Tour de Chauffe, qui est un encadrement et un accompagnement de projets musicaux régional (tout styles confondus) et qui s'étend sur une période de Mars à Novembre. On est super contents car pas mal de groupes se sont présentés :)
Il y aura des ateliers voix et instruments, un enregistrement de 2 titres au Studio Ka, un diagnostique scénique avec la participation de l'ARA (l'association Autour des Rythmes Actuels), une résidence d'une semaine dans un des lieux de Tour de Chauffe: Le Nautilys à Commines, La Ferme d'en Haut à Villeneuve d'Ascq, Les Arcades de Faches Thumesnil et La Condition Publique de Roubaix.
A la fin de l'année, il y aura un festival organisé sur plusieurs week-ends et donc pas mal de concerts. Des groupes accompagnés lors des sessions précédentes: Delbi, Bärlin, Shiko Shiko, The Bellrays, Bobik ou Sacha, Rodrigue, Charlotte Lewis et pas mal d'autres.
Sympa non?
En savoir plus sur Tour de Chauffe: http://www.myspace.com/tourdechauffe
Pourquoi les concerts, quand on peut créer et modeler son univers musical bien à l'abri dans le cocon de la maison de Tom et vagabonder sans le regard critique de quiconque dans nos dédales lunatiques et musicaux?
Parce que public, tu es génial à chaque fois. Même quand Lili est un peu timide au début et débite des inepties et se tord les mains entre les morceaux pendant que Thomas raccorde sa guitare ou frappe les percussions du prochain morceau le regard soigneusement vers le bas. Parce qu’il y a toujours une atmosphère chaleureuse et intimiste qui se crée peu importe où on joue, que vous vous asseyez de vous mêmes, frappez des pieds et des mains, écoutez souvent d’une oreille attentive et curieuse, parfois charmée, et que vous faites toujours l’effort de venir discuter avec nous à la fin, pour nous dire ce que vous avez aimé, nous féliciter, et nous donner des conseils ou nous poser des questions.
Parce que la musique ça se partage et ça se défend. Parce que les concerts sont toujours une mise en danger et une énorme source d'échange et d'apprentissage qui fait du bien, qui force à faire mieux et qui au fond, rassure sur notre art et son effet sur des gens qu'on connait et sur des inconnus.
C'est difficile de trouver le juste équilibre entre être naturel et simple et prêts, sans tomber dans la théâtralité ou à l'inverse le malaise. On ne sait jamais trop si la magie va opérer et au bout de combien de temps, sur quelles chansons, si on va se planter sur certains morceaux, ou ne pas donner le meilleur de nous même. Pourtant à chaque fois vous êtes là, curieux, enthousiastes, intéressés. Et c'est chouette.
Sérieusement, un de ces jours, un de mes voisins va venir frapper à ma porte et me mettre une grosse baffe. Pas que je mette la musique super fort mais bon, entre les vinyles et la guitare à deux heures du matin quand je n'arrive pas à dormir, je suppose qu'à moins que les murs soient beaucoup plus épais dans ces vieux immeubles, ils doivent au moins l'entendre un petit peu, tellement tout autour est silencieux. Ou alors mes voisins sont adorables. Ou ils ont un sommeil de plomb.
Ce soir donc, j'écoute Léonard Cohen. On ne va pas rentrer là-dedans, parce que je ne peux pas exprimer à quel point j'adore Léonard Cohen, tout, et à quel point je suis déçue de ne pas l'avoir vu en concert l'année dernière. Donc, exceptionnellement aujourd'hui, 1 song a day devient 5 songs a day, et encore je me retiens. Je parle toute seule. Personne ne se promène ici. Tout va bien :)
J'adore cette chanson. Elle me rappelle mes après-midi au parc à coté de chez moi quand j'étais au lycée, à griffoner des petites histoires et lire des bouquins en anglais que j'avais du mal à comprendre (mais c'est comme ça qu'on apprend!) mon walkman cassette vissé sur les oreilles, allongée dans l'herbe.
Même quand j'ai eu un lecteur cd portable, j'avais du mal à lâcher mon walkman et l'énorme boîte à chaussures remplie de "mixtapes" que j'avais fait. Je sais, certes, on peut faire ça sur un CD aussi, mais pour cela il fallait un ordinateur et un graveur, ce que je n'ai pas eu avant ma première année d'université. Mes cassettes avaient toutes des noms et pleins d'autocollants. Je n'en ai gardé que quelques unes, pour le souvenir. Plusieurs chansons des Fugees sont dessus. Mais bon, il faut bien choisir dirait Tom :)
